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Chauffer ou rafraîchir
son logement : les enjeux

Chauffer ou rafraîchir son logement

Nous nous sommes habitués à vivre dans des foyers dotés d’un confort optimal. Et pour assurer ce confort nous utilisons une quantité d’énergie faramineuse ! Et qui dit forte consommation d’énergie, dit impact environnemental non-négligeable. Ainsi, selon L'Agence de l'Environnement et de la Maîtrise de l'Energie (ADEME), le logement représente actuellement en France entre 20 et 25% de nos émissions de gaz à effet de serre.

Chauffer son logement

La période de l’année durant laquelle nous consommons le plus d’énergie à la maison est évidemment l’hiver. En effet, le chauffage représentait près de 27,6% de notre consommation énergétique en 2019 selon EDF. Il est crucial de l’utiliser avec modération et d’adopter les bons éco-gestes : une température moyenne entre 19 et 21 degrés maximum, programmer son chauffage en fonction des moments de la journée (chaud le matin, moins chaud l’après-midi puis on peut remonter un peu la température en début de soirée). Prioriser les chauffages électriques à faible consommation. Souvent un peu plus chers à l’achat, ils sont très vite rentabilisés car moins énergivores.

Refroidir son logement

Si les froides températures d’hiver engendrent de grosses consommations d’électricité, l’été n’est pas en reste. En effet, les climatiseurs ne sont pas de grands alliés du climat !

Ils sont tout particulièrement prisés dans des pays comme les Etats-Unis ou le Japon où, selon l'Agence américaine de l'énergie, près de 9 foyers sur 10 en possèdent (contre 25% en France). Depuis 2019, on a dépassé les 1 milliard et demi de climatiseurs dans le monde, et ce chiffre ne cesse de croître !

Il faut dire qu’avec le réchauffement climatique qui multiplie les canicules, les températures estivales extrêmes deviennent de plus en plus difficiles à supporter.

Le problème, c’est que pour qu’une climatisation puisse refroidir l’intérieur de nos foyers, il lui faut réchauffer l’air en sortie, c’est-à-dire à l’extérieur, provoquant une augmentation des températures en ville. De plus, les systèmes de climatisation sont responsables d’importantes émissions de gaz à effet de serre. Dans nos climatisations actuelles, nous utilisons des fluides réfrigérants qui émettent d’importants gaz à effet de serre, ce sont les perfluorocarbures (PFC) et les hydrofluorocarbures (HFC). Leur durée de vie dans l’atmosphère est certes plus courte que bien d’autres gaz mais selon le Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC), leur potentiel de réchauffement global est, suivant les gaz, entre 138 et 12 400 fois supérieur à celui du CO2.

Quelles solutions pour concilier confort et planète en bonne santé ?

  • Tout d’abord, bien évidemment, se cantonner au strict nécessaire. Eviter au maximum la surconsommation en n’utilisant que la quantité nécessaire d’appareils régulateurs de chaleur.
  • Rénover son logement et s’inspirer des maisons bioclimatiques pour optimiser la répartition de la chaleur.
  • Ensuite, bien sûr faire avancer la recherche d’appareils plus efficace pour une consommation moindre. Cela passe notamment par le recours aux énergies renouvelables (la géothermie par exemple) pour chauffer et refroidir son logement.
  • Mais surtout, repenser nos aménagements urbains actuels. Que ce soit par le changement des matériaux élémentaires, comme le ciment utilisé dont la couverture thermique est souvent mauvaise. Mais aussi par la végétalisation de nos espaces (implantation d’arbres, bambous…) permettant d’humidifier et mieux faire circuler l’air. Ainsi, le simple fait de planter une ou deux rangées d’arbres dans une rue permet d’y réduire la température et de lutter contre les ilots de chaleur urbains. L’importance de ce type d’installation végétales se remarque tout simplement en faisant un parallèle entre villes et campagnes : l’Agence de l’Environnement avance même qu’il peut faire jusqu’à 12°C supplémentaires les nuits en villes par rapport au campagnes voisines. Un arbre peut en effet évaporer jusqu’à 450 litres d’eau, soit l’équivalent de cinq climatiseurs qui tourneraient pendant vingt heures !

Contenu proposé par la Fondation GoodPlanet.

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