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L’impact de nos transports sur le climat

L’impact de nos transports sur le climat

Dans une époque où le mot « mondialisation » est sur toutes les lèvres, les moyens de transport sont d’une importance primordiale. Et pourtant, il s’agit du deuxième secteur le plus émissif en gaz à effet de serre (responsable d’environ 25% des émissions mondiales). Il est donc crucial de s’interroger sur nos modes de transport pour penser un monde plus durable.

Avec plus d’un milliard de voitures dans le monde, c’est bien par la voie routière que se fait l’essentiel des transports.

Ce secteur est prédominant dans le transport de personnes, en représentant une part de 83% en France en 2014 selon l’ADEME(l’agence De l’Environnement et de la Maîtrise de l’Energie, aussi connue sous le nom d’agence de la transition écologique, en charge d’opérations de protection de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie). Et pourtant, c’est l’un des plus polluants, notamment à cause de sa grande quantité d’émissions degaz à effet de serrepar personne ou par quantité transportée. Ainsi, environ 95% des émissions de ces gaz dans le domaine du transport proviennent du secteur routier. En 2018, le parc automobile français en circulation était estimé à 39,502 millions de véhicules, dont 32,70 millions (soit 82,8 %) de véhicules particuliers. Et ce chiffre est en constante augmentation depuis la révolution industrielle.

Ce secteur est cependant sujet à de nombreuses recherches et innovations dans le but de le concilier avec une notion dedurabilité. Ainsi ont vu le jour des initiativescomme les voitures électriques et hybrides, dont les ventes ont fortement grimpé ces dernières années et dont les prévisions continuent d’aller dans le sens d’unecroissance exponentielle.

Des gaz à effet de serre sur la mer ou dans les airs

Autre secteur bien connu, celui de la mer. Là où le secteur routier est majoritairement utilisé dans le cadre du transport de personnes, c’est le secteur maritime qui prédomine dans le cas desmarchandises(environ 90%).

Or, les moyens de transport maritimes utilisent bien souvent du carburant comme source d’énergie. On parle même souvent de carburants de mauvaise qualité car peu raffinés (fioul lourd) et donc gros émetteurs de gaz à effet de serre lors de leur combustion. Le secteur maritime représente donc2,2% des émissions mondiales de gaz à effet de serre. Si aucune mesure n’est prise, on estime une augmentation de ces émissions allant de 50% à 250% d’ici 2050.

A cela s’ajoute la multiplication, ces dernières décennies, de marées noires, ainsi que les nombreux effets néfastes sur la biodiversité marine.

Troisième grand moyen de transport,l’avion. Souvent grand favori quand il s’agit de voyager à l’étranger, l’aviation est pourtant un secteur très controversé quant à son impact environnemental. Nécessitantun carburant extrêmement polluant appelé le kérosène, il est responsable à lui seul de2,5 à 3% des émissions mondiales de gaz à effet de serre, et de bien d’autres effets indirects (comme les trainées de condensation émises par les réacteurs) entraînantle dérèglement climatique.

Ce kérosène, c’est le carburant que l’avion brûle pour prendre son envol et c’est doncau décollage qu’un avion pollue le plus. Ainsi, les escales sont les ennemies du climat : multiplier les décollages revient à multiplier fortement les gaz à effet de serre émis.

Bien que de nombreuses recherches soient menées dans le but deréduire son impact environnemental(biokérosène, avion fonctionnant à l’énergie solaire...), le secteur de l’aviation est le plus difficile à penser de manièredurable. Il continue ainsi de polluer toujours plus chaque année. Sa part dans les émissions mondiales de gaz à effet de serre pourrait même atteindre les 22% d’ici 2050 !

Bien que certaines initiatives existent, comme la compensation carbone, les spécialistes déplorentl’absence de réelles mesures, comme une taxe sur kérosène par exemple.

En effet, une “écotaxe” a été mise en place en 2020, mais plafonnée à seulement 18euros sur un billet d’avion, elle est jugéeinsuffisante.

L’évolution des transports à travers le temps : nous n’avons pas toujours été aussi polluants...

Les moyens de transports tels que nous les connaissons de nos jours sont assez récents. Pendant une majeure partie de son histoire, l’humanité s’est contentée de la marche à pied, puis du cheval. Seuls les bateaux à voile ont réellement innové et ont permisle transport maritime de cargaisons, non sans difficultés et pour des voyages de longues durées.

C’est à partir de la premièrerévolution industrielle(dès 1780) que tout s’est accéléré ! Avec la découverte dela machine à vapeuret l’utilisation ducharboncomme source d’énergie, le transport en bateaux s’est imposé car devenu un moyen de transport fiable et efficace.

Quelques années plus tard, un ingénieur anglais du nom de Richard Trevithick présente au monde entier son invention :le train à vapeur!

On peut désormais se déplacer à travers les espaces terrestres à des centaines de kilomètre-heure sans le moindre effort.

Une dernière innovation apparaîtra à la fin du 19ème siècle :l’avion. A cette époque,, ce n’est encore qu’un prototype dont le brevet vient tout juste d’être déposé par Clément Ader. Ce nouveau moyen de transport, d’abord pensé à des fins militaires, sera développé pendant le 20ème siècle et jouera un rôle crucial dans le déroulement des deux guerres mondiales qui ont marqué ce siècle. C’est d’ailleurs durant l’entre-deux-guerres que les constructeurs cherchent àrentabilisercette nouvelle invention désormais inutile en temps de paix. Ils trouvent alorsde nouvelles exploitations commerciales: premières lignes de passagers, transport du courrier… Mais tout cela est bien émissif en gaz à effet de serre. Et si la neutralité carbone semble difficile, il existe pour certains trajets desalternativesmoins nocives pour l’environnement.

Quelles alternatives aux moyens de transports traditionnels ?

Si parfois nous n’avons pas d’autres choix que de prendre l’avion,le train reste une alternative plus durable. Un moyen de transport sûr et rapide, dont le fonctionnement repose sur l’électricité, qui peut être produite de manière plus ou moins durable, selon le mix énergétique (fossiles, renouvelables, nucléaire...). Il permet de transporter une grande quantité de personnes, réduisant donc son impact environnemental proportionnellement.

Pour les trajets quotidiens ou occasionnels, le covoiturage.Le principal problème de la voiture est le nombre de personnes transportées pour la quantité de carburant consommée (l’écrasante majorité des déplacements routiers se font avec une seule personne à bord !). Une bonne manière de pallier cela est le covoiturage : on peut ainsi trouver des personnes passant par notre destination et donc faire d’une pierre deux coups !

Pour les petits trajets, la mobilité douce.Les trois premiers kilomètres sont les plus polluants pour la planète puisque le moteur chauffe et consomme donc 30 à 35% de plus sur ces premiers kilomètres. Si nos trajets font moins de 3 kilomètres, on peut pratiquer lamobilité douce, c’est-à-dire qui ne demande que de l’énergie physique : aller chercher son pain à pied, faire des petites courses en transports en commun, aller à l’école à vélo ou bien en rollers ou en skate-board.

Contenu proposé par la Fondation GoodPlanet

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