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Potager bio : et si vous vous mettiez à la permaculture ?

Potager bio et permaculture

Faire pousser des fruits, légumes et herbes dans son jardin, sur sa terrasse ou son balcon est à la portée de tous. Et pourquoi pas les cultiver dans les principes de la permaculture ? Plus qu’une simple tendance, cette philosophie s’inspire de la nature elle-même. Mais en quoi consiste-t-elle et comment s’en inspirer pour créer son petit potager ? Explications.

Qu’est-ce que la permaculture ?

L’agriculture de masse emploie aujourd’hui insecticides et engrais, sans laisser reposer la terre, pour produire une espèce de fruit, céréale, aromate ou légume, en détruisant au passage certains écosystèmes. Tout ce que la permaculture ne fait pas.

La permaculture - ou agriculture permanente - est une autre façon de cultiver, plus éthique et surtout bien plus respectueuse de l’environnement et de la biodiversité. Sans produits chimiques, naturellement. Du 100% bio !

En permaculture, différentes espèces et variétés peuvent cohabiter au sein d’un même espace, pour pousser ensemble et se protéger mutuellement, comme l’aurait souhaité Mère Nature. Autre avantage non négligeable : les jardins en permaculture requièrent bien moins d’entretien. De l’eau et du soleil avant tout. Enfin, une fois la récolte passée, on laisse la terre reposer. C’est le principe de la jachère.

Comment créer son potager bio ?

De nombreux ouvrages, sites, vidéos et même stages de découverte permettent désormais de s’initier à l’agriculture permanente. Si vous disposez d’un espace extérieur, cultiver ses fruits, légumes et aromates avec les principes de la permaculture est entièrement possible, à condition toutefois de respecter certains points.

Étudier minutieusement son espace extérieur

Avant de vous lancer dans la création de votre potager, observez bien votre jardin et posez vous les questions suivantes. Quelle est son exposition ? Est-il à l’abri du vent ? Quelles sont les plantes, arbustes ou herbes qui y poussent déjà ? Le sol est-il sec ou humide ? Quels insectes y vivent ? Quel sera l’espace alloué au potager ? Toutes ces réponses détermineront l’emplacement, le choix des variétés - celles à éviter et celles que vous pourrez faire pousser avec succès - et la configuration de votre futur potager adoré.

Choisir ses variétés de fruits, légumes et aromates

Votre jardin étant désormais inspecté, vous aurez une meilleure idée des fruits, herbes et légumes que vous pourrez cultiver, en les regroupant selon leurs sensibilités (en eau, en soleil, en ombre…). Pour éviter de devoir planter des graines chaque année, il est préférable de partir sur des variétés reproductibles, qui se ressèment toutes seules. De nombreuses espèces - oignon, carotte, céleri, fenouil, poireau - ne produiront des graines qu’à partir de la 2e année post récolte. Soyez donc patient et exercez des rotations avec vos parcelles.

Adopter le “compagnonnage”

Choisir ses variétés, c’est bien. Veiller aux bonnes associations en se documentant en amont, c’est encore mieux ! Et pour cause, en choisissant certaines combinaisons de fruits, herbes et légumes pour vos parcelles, vous augmenterez leur qualité, leur rendement et leur chance de croître, et ce dans le respect de la biodiversité. À titre d’exemple, l’ail ira parfaitement dans une parcelle avec de la betterave, des fraises, des carottes, de la laitue ou des pommes de terre. Gare au mélange avec les haricots, le persil ou les poireaux en revanche !

Opter pour les bonnes herbes et plantes

Le compagnonnage continue ! Certaines associations de légumes et plantes font également des miracles. Et pour cause, en plus de faire bon ménage, certaines plantes (souvent aromatiques) offrent une protection contre les nuisibles. Par exemple, le cerfeuil et la bourrache éloignent les limaces, tandis que le basilic repoussera les mouches. Encore une fois, veillez bien à ce que les herbes soient “compatibles” avec le légume que vous souhaitez faire pousser. Le persil, de son côté, protège parfaitement les radis, les tomates et les asperges, mais ne se mariera absolument pas avec les pois ou le céleri…

Préparer, nourrir et traiter avec douceur la terre

Si vous ne compostiez pas déjà vos déchets organiques, c’est désormais le moment de s’y mettre. Riche en minéraux, organismes et bonnes bactéries, le compost est en effet le meilleur engrais naturel, avec le fumier, pour fertiliser votre parcelle de terre. Il faudra ensuite s’assurer que la terre soit toujours humide à la surface. Le paillage de la terre est une solution. La récupération des eaux pluviales et l’installation d’un tuyau microporeux en sont d’autres. Évitez également de tasser ou trop remuer la terre. L’aérer en surface oui, la retourner en profondeur, non !

Créer un espace accueillant pour les oiseaux et animaux

Votre jardin en permaculture produira des aliments bio, c’est-à-dire des aliments dénués de pesticides et produits chimiques… De quoi régaler les pucerons, limaces, mouches et autres petites bêtes affamées ! Et ce, même si vous avez pris le soin de planter des herbes naturellement répulsives. Afin d’éviter que les nuisibles viennent gâcher la fête, invitez leurs prédateurs naturels: les oiseaux, les hérissons et autres animaux insectivores. Pour cela, il suffira de leur créer des petits refuges et cachettes, ainsi que des points d’eau facilement accessibles. Le buffet est ouvert !

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