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5 règles d’or pour
changer de véhicule

5 règles d’or pour changer de véhicule

Nouveau projet de vie, des besoins croissants ou juste l’envie de changer de voiture, une fois l’euphorie passée, gare à ne pas partir sur les chapeaux de roues ! Pour vous aider à choisir votre nouvel engin, nous vous proposons de suivre nos 5 règles d’or. Allez, en voiture Simone !

1. Petit format ou grand format ?

Chacun sa route, chacun son chemin ?Pour les déplacements urbains, on ne prend pas les mêmes véhicules que pour de longs trajets. Car plus le véhicule est lourd, plus il consomme et plus sa batterie doit être grosse. Ainsi, une voiture citadine essence aura certainement un impact environnemental moins important qu’un véhicule électrique de 2,5 tonnes. C’est pourquoi, il faut choisir sa voiture en fonction de l'usage auquel on la destine : pour les déplacements urbains, on optera plutôt pour une petite citadine ; les longs trajets (même s’ils sont quotidiens) seront plus propices aux SUV et autres berlines. Enfin, pas de raison de prendre un monospace ou un break si nous n’avons pas de grande famille à véhiculer ! Et comme le format de la voiture ne fait pas tout, on passe la seconde et on s’intéresse à notre moteur.

2. Choisir une motorisation adaptée

Joe le taxi, il va pas partout.Choisir sa motorisation, c’est très important ! Si les moteurs essence ont été depuis longtemps diabolisés, Quechoisir considère pourtant que jusqu’à 10 000 km par an, le moteur à essence est souvent plus avantageux que le diesel. Depuis quelques années, celui-ci souffre d’ailleurs d’un dieselgate : la fiabilité des tests d’émission a été remise en cause. Alors point sur les scores.

Diesel ?Longtemps vu comme le salut en terme de motorisation, le diesel reste un carburant fossile et c’est précisément de ce type de sources d’énergie que l’on cherche à se détacher. Aujourd’hui, le diesel bleu HVO semble être le « diesel du futur », un diesel produit avec des huiles végétales hydrotraitées (HVO). Il est ce que l’on appelle un biocarburant et permettrait de réduire les émissions de gaz à effet de CO2 de minimum 50%, selon l’Agence de la transition écologique (ADEME). En revanche, les biocarburants, ne sont pas forcément si verts…

Electrique ?« La voiture propre n’existe pas », comme dirait Jonas Moerman, conseiller énergie chez Ecoconso. En effet, même si la voiture électrique a de nouveau la cote, il faut aussi prendre en compte sa fabrication : elle n’émet en effet ni CO2, ni dioxyde d’azote (Nox) et très peu de particules fines mais « à cause de la fabrication de la batterie, le bilan carbone de la construction d’une voiture électrique est deux fois plus élevé que pour une voiture à moteur thermique », selon ce conseiller. Toutefois, si on calcule sur toute la durée de vie d’une voiture électrique, Jonas Moerman estime que « son impact environnemental est plus faible que celui d’une voiture thermique ». En terme de CO2, on parle d’émissions 65% inférieures à celles d’une voiture thermique. Evidemment, le mix énergétique du pays dans lequel on se trouve entre en compte : si notre électricité est fabriquée à partir de centrales thermiques, elle est beaucoup plus nocive pour l’environnement que si elle est produite à partir de panneaux photovoltaïques ou de barrages, par exemple.

CNG et hydrogène ?Aujourd’hui, de nouvelles techniques sont utilisées telles que le CNG (gaz naturel compressé), un autre carburant fossile qui émet des gaz à effet de serre lors de sa combustion ; ou encore l’hydrogène, qui a aujourd’hui le vent en poupe mais dont l’argument écologique est tronqué. En effet, si l’hydrogène apparaît comme la solution, encore une fois, cela dépend de sa fabrication.

3. Obtenir son certificat de qualité de l’air

Un peu d’air, de l’air, de l’air, c’est juste une question de survie.Le petit certificat de qualité de l’air Crit’Air, sous forme d’autocollant à apposer sur son véhicule, permet de classer les véhicules en fonction des émissions de polluants atmosphériques. Il prend en compte à la fois le type de véhicule (voiture particulière, véhicule utilitaire, motocycle, cyclomoteurs ou poids lourds et autobus), la source d’énergie (électricité, hydrogène, diesel, gaz ou hybride rechargeable) ainsi que la norme euro. Vous pouvez faire la demande sur le site du service public et, pour la modique somme de 3,11€, il vous sera expédié chez vous. Un bel acte citoyen pour trois fois rien !

4. Financer son nouvel achat par le bonus écologique

Laisse-moi zoom zen dans ma benz benz benz.Et pour être plus zen dans votre nouvelle acquisition, vous pouvez bénéficier du bonus écologique.

Pour un véhicule neuf, les conditions sont les suivantes :

  • émettre moins de 50g de CO2/km (voiture électrique ou hybride rechargeable)
  • être immatriculé en France
  • ne pas être cédé dans les 6 mois suivant l’achat ni avant d’avoir parcourus 6000 km.

Pour un véhicule d’occasion (voiture ou camionnette), le véhicule doit :

  • avoir un taux d'émission de CO2 de 20 g/km au maximum (véhicule électrique)
  • être acheté ou loué pour une durée de 2 ans ou plus
  • avoir été immatriculé pour la 1ère fois depuis 2 ans ou plus suivant la facturation ou le versement du 1er loyer
  • être immatriculé en France dans une série définitive
  • ne pas appartenir à un membre du même foyer fiscal
  • ne pas être vendu dans les 2 ans suivant la date de facturation ou de versement du 1er loyer.

Ce bonus est une aide de l’Etat et peut être déduit par le concessionnaire ou bien remboursé sur preuve d’achat du véhicule. Il peut aller jusqu’à 7 000€ pour l’acquisition d’une camionnette électrique ou hybride rechargeable neuve. Pour les achats d’occasion, la somme peut atteindre 1 000€ maximum.

Finalement, la solution, c’est avant tout un véhicule « adapté à l’usage de chacun ». Citadins, votre usage de la voiture peut être limité grâce aux transports en commun ou au vélo. Ainsi, privilégiez une voiture essence, si possible munie d’un filtre à particules si votre moteur est à injection directe pour limiter la pollution atmosphérique et l’émission de particules fines. Si, en revanche, vous privilégiez les trajets sur autoroute, vos émissions de gaz à effet de serre seraient moindres avec une voiture diesel.

Normalement, grâce à toutes ces informations, prendre la route ne devrait plus être unehighway to hell(route vers l’enfer en français, ndlr).

Contenu proposé par la Fondation GoodPlanet.

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