L’empreinte carbone
de nos logements

La lutte contre les changements climatiques et la protection de la biodiversité sont des enjeux contemporains cruciaux ! Plus un seul jour ne passe sans que les citoyens soient incités à agir pour réduire leur empreinte carbone et protéger la planète.
Mais qu’est-ce que cela signifie ? On récapitule : chaque jour lorsque nous nous déplaçons, lorsque nous mangeons, lorsque nous utilisons de l’électricité, nous avons un impact sur le climat. Nos actions individuelles et celles des entreprises qui fournissent des biens et des services émettent des gaz à effet de serre, notamment du CO2 lorsque des énergies fossiles (pétrole, charbon et gaz) sont brûlées.

Ces gaz à effet de serre sont des gaz présents dans l’atmosphère qui captent les rayons du soleil et maintiennent la Terre à une température suffisamment haute pour que la vie s’y développe. Mais, depuis plusieurs décennies, ils s’accumulent et conduisent à ce que l’on nomme l’effet de serre additionnel, responsable du réchauffement climatique.

D’après le rapport du GIEC de 2021, leréchauffement globalde la planètene cesse de s’accéléreret pourrait dépasser les +4 degrés (par rapport au niveau de 1990) en 2100 si nous ne changeons pas nos façons de vivre. Mais alors par où commencer ? La réponse est simple : à la maison !

Le logement est une source importante d’émissions de gaz à effet de serre puisqu’il représente entre 20 et 25% de notre empreinte selon les chiffres de l’ADEME. Pourquoi ? Car il faut le construire, le chauffer, le refroidir en été, l’entretenir et utiliser de l’énergie pour y vivre. Toutes ces activités engendrent l’utilisation de grandes quantités d’énergies fossiles.

Construire

La Terre compte toujours plus de nouveaux habitants, on estime qu’elle en accueillera 9,7 milliards en 2050. Pour faire face à cette croissance démographique, de nouveaux logements sont construits : on constate un phénomène d’étalement urbain au niveau mondial. La surface au sol occupée par les constructions aura doublé d’ici 2040. Cette urbanisation entraine l’utilisation de grandes quantités de ciment, matériau particulièrement polluant, et artificialise des sols riches en biodiversité, capables de capter le CO2 et d’atténuer les changements climatiques.

Se chauffer

La très grande majorité de l’empreinte carbone des logements est due au chauffage (sur les 25% totaux cités plus hauts, 15% pour le chauffage). Cela est dû aux énergies fossiles (fioul, gaz) utilisées ainsi qu’à la mauvaise isolation du parc immobilier. On dénombre plus de 7 millions de passoires thermiques en France !

De plus, la taille moyenne des logements a augmenté ces 40 dernières années, doublant la surface habitable par personne. Autrement dit, toujours plus de mètres carré à chauffer ou à refroidir durant l’été.

S’équiper

L’équipement électrique des foyers n’a cessé d’augmenter lui aussi ! En pus de l’électroménager classique des années 70 sont apparus les consoles, ordinateurs, tablettes et smartphones, entrainant une consommation d’énergie accrue dans les foyers !

Comment agir ?

• Se tourner vers la construction durable si l’on veut du neuf et se renseigner sur les maisons bioclimatiques
• Rénover son logement pour conserver au mieux la chaleur l’hiver et la fraicheur l’été
• Acheter son électricité auprès d’un fournisseur privilégiant les énergies renouvelables
• Conserver une température entre 19 et 21 degrés dans son logement pour éviter de chauffer à outrance
• Limiter son utilisation d’appareils électroniques

Contenu proposé par la Fondation GoodPlanet.