La mobilité douce en électrique : quelles innovations ?

C’est un terme que l’on entend de plus en plus. La mobilité douce. Elle désigne l’ensemble des déplacements non-motorisés. Portée par le vélo, le skateboard, la trottinette et même la marche à pied, la mobilité douce propose des alternatives à la voiture thermique et individuelle. Forte des innovations de ces dernières années, elle laisse apparaître de nouveaux modes de transports dans nos villes…

65% des Français aimeraient passer à la mobilité douce pour aller au travail. C’est ce que révèle une étude de 2020 réalisée par la société Zenride, spécialiste de la location de vélo de fonction. Dans certaines villes, on peut voir fleurir de plus en plus de bus électriques qui facilitent le déplacement des citadins. Mais pour ceux qui ne sont pas “fanas” de l’attente aux arrêts de bus, ni de s’infiltrer dans un métro bondé, fort heureusement, des alternatives existent !

Les intérêts de la mobilité douce

Mais la mobilité douce, qu’est-ce que c’est au juste ? Ce concept est apparu au début des années 2000. Il englobe la mobilité collective ou individuelle (bus électrique, covoiturage) et toutes les formes de mobilités actives comme la marche à pied, le vélo, la trottinette… bref, tout ce qui avance grâce à l’énergie humaine. En plus d’être bénéfique pour la santé, les modes de mobilités actives permettent de réduire les émissions de CO2 et la pollution sonore.

L’autre bienfait de ce concept, c’est la rapidité de déplacement. En effet, opter pour la mobilité douce, tel que le train, permet d'éviter embouteillages et difficultés pour se garer. On peut également trouver, en mobilité douce, des avantages fiscaux et sociaux. Par exemple, depuis le 11 mai 2020, un forfait de mobilité durable est entré en vigueur. Ce dernier prend en charge les frais de transports personnels alternatifs, moins polluants, pour des trajets domicile - travail (vélo personnel, covoiturage...). Cette allocation forfaitaire est de 400€ maximum par an et par salarié. Elle permet une exonération d’impôts sur le revenu, de contributions et cotisations sociales. Cette aide est cumulable avec la prise en charge obligatoire de 50% des frais d’abonnement aux transports publics par l’employeur, et la prime transport, qui prend en charge les frais de carburant et les frais exposés pour l’alimentation de véhicules hybrides, hydrogènes ou électriques.

Depuis plusieurs années, il y a une augmentation de l’utilisation de ces mobilités douces. C’est d’ailleurs l’une des réponses des citoyens face aux enjeux environnementaux. Mais si cette pratique est en plein essor, elle est toujours largement devancée par l’utilisation de véhicules traditionnels tels que la voiture. Heureusement, de plus en plus de start-up travaillent sur de nouvelles innovations.

Des modes de transports innovants

Depuis quelques années maintenant, le paysage de la mobilité change. On voit apparaître des véhicules électriques de partage, des vélos et des trottinettes individuelles en libre-service. Ces dernières peuvent atteindre jusqu’à 30 km/h et côtoient désormais les vélos et scooters électriques. D’autres moyens de transports, tels que les hoverboards (presque comme dans Retour vers le Futur) ou les gyroroues (des roues électriques sur lesquelles il faut tenir debout), complètent cet écosystème. Plus récemment encore est apparu le vélo à assistance électrique. Une innovation technologique permettant la recharge de vélos électriques sans batterie grâce à la puissance de pédalage. Une solution qui préfère donc des supercondensateurs qui cumulent l’énergie humaine (un peu comme une dynamo), plutôt qu’une batterie lithium-ion plus polluante.

Dans la ville de Nancy, un autre projet est en train de voir le jour : Urbanloop. Il s’agit d’un système de navettes individuelles sur rails. Ces dernières, qui ambitionnent de remplacer certains transports en commun, sont alimentées par de petits moteurs électriques. Ces capsules, qui n’ont besoin que d’une très faible quantité d’électricité, réinventent la mobilité urbaine et participent à la transition verte. Une mise en service est prévue pour les Jeux Olympiques à Paris, en 2024.

Avec toutes ces alternatives, la mobilité douce sera bientôt disponible pour tous !